« Nos institutions se sont substituées à l’interdépendance primitive entre les humains. La récupération de la capacité à dépendre l’un de l’autre est la grande tâche à l’avenir. » Yvan Illich
“Réformer la pensée pour réformer l’enseignement et réformer l’enseignement pour réformer la pensée.” Edgar Morin
L’interdépendance est l’implacable conséquence de l’interaction. L’interdépendance entre toutes les composantes du monde du vivant induit une solidarité de facto de tout l’univers du vivant que l’on peut observer dans la biosphère et dans la société.
La perte d’autonomie dans l’interdépendance induit une dépendance de l’un par rapport à l’autre et provoque l’aliénation de celui qui est dépendant. Ceci est vrai pour le corps et pour l’esprit.
C’est en s’imprégnant de cette interdépendance généralisée qu’il est possible de se forger une conception du monde et de la vie ou plus exactement, pour respecter l’interaction objet-sujet, une Weltanschauung (ce qui peut se traduire par ‘regard sur le monde et la vie’).